L ' Accordéon n° 103
du 12 mai au 22 juin 2025
« Marie, femme de l’écoute, ouvre nos oreilles »
« Marie, femme de l’écoute,
ouvre nos oreilles : fais que nous sachions écouter
la Parole de ton Fils Jésus entre les mille paroles de ce monde ;
fais que nous sachions écouter la réalité dans laquelle nous vivons,
chaque personne que nous rencontrons,
en particulier celle qui est la plus pauvre, démunie, en difficulté.
Marie, femme de la décision,
illumine notre esprit et notre cœur,
pour que nous sachions obéir à la Parole de ton Fils Jésus,
sans hésitations ; donne-nous le courage de la décision,
de ne pas nous laisser entraîner pour que d’autres
orientent notre vie.
Marie, femme de l’action,
fais que nos mains et nos pieds aillent « en hâte » vers les autres,
pour apporter la charité et l’amour de ton Fils Jésus, pour apporter,
comme toi, dans le monde la lumière de l’Évangile. Amen. »
Pape François à Rome le 31 mai 2013
A l’heure de déposer ces lignes dans cet Accordéon s’ouvre le conclave à Rome pour désigner le futur berger de notre Eglise. Sans doute le connaîtra t-on lorsque vous recevrez ce document. Il nous restera à l’accueillir, à découvrir sa personnalité et ce qu’il voudra insuffler à notre Eglise et au monde.
En attendant, profitons encore du défunt Pape François en méditant cette très belle homélie qu’il a prononcé en conclusion de l’assemblée générale du synode des évêques, le 27 octobre 2024.
Mr le doyen Philippe Masson, en remerciant tous ceux qui se sont associés à la messe d’hommage au Pape François à Walcourt, nous en a livré quelques extraits.
Cette homélie commentait l’Evangile de la guérison de l’aveugle Bartimée (Marc 10, 46 – 52).
L’Évangile nous présente Bartimée. C’est un aveugle contraint de mendier sur le bord de la route, un rejeté sans espérance qui, en entendant Jésus passer, se met à crier vers lui.
C’est tout ce qu’il lui reste à faire : crier sa douleur et présenter à Jésus son désir de recouvrer la vue.
Et, alors que tous lui font des reproches parce que sa voix les dérange, Jésus s’arrête. Dieu entend toujours le cri des pauvres, il n’ignore aucun cri de souffrance.
Aujourd’hui, au terme de l’Assemblée générale du Synode des évêques, alors que nos cœurs sont dans la gratitude pour ce que nous avons pu partager, nous nous arrêtons sur ce qui arrive à cet homme.
Au début, il « mendiait, […] assis au bord du chemin » (Mc 10, 46), tandis qu’à la fin, après avoir été appelé par
Jésus et avoir recouvré la vue, « il suivait Jésus sur le chemin » (v. 52).
La première chose que l’Évangile nous dit à propos de Bartimée est qu’il est assis en train de mendier.
Sa position est typique d’une personne enfermée dans son chagrin, assise au bord de la route comme s’il n’y avait rien d’autre à faire que de recevoir quelque chose des pèlerins qui passent dans la ville de Jéricho à l’occasion de la Pâque. Mais, comme nous le savons, pour vivre vraiment, on ne peut pas rester assis : vivre, c’est toujours se mettre en mouvement, se mettre en route, rêver, faire des projets, s’ouvrir à l’avenir.
L’aveugle Bartimée représente aussi cette cécité intérieure qui nous bloque, nous fait rester assis, nous rend immobiles sur les bords de la vie, sans espérance. Et cela peut nous faire réfléchir non seulement sur notre vie personnelle, mais aussi sur le fait que nous sommes l’Église du Seigneur.
Beaucoup de choses sur le chemin peuvent nous rendre aveugles, incapables de reconnaître la présence du Seigneur, non préparés à affronter les défis de la réalité, parfois incapables de savoir comment répondre aux nombreuses questions qui nous interpellent comme Bartimée l’a fait avec Jésus.
Cependant, face aux questions des femmes et des hommes d’aujourd’hui, aux défis de notre temps, aux urgences de l’évangélisation et aux nombreuses blessures qui affligent l’humanité, sœurs et frères, nous ne pouvons pas rester assis.
Une Église assise, qui, presque sans s’en rendre compte, se retire de la vie et se cantonne aux marges de la réalité, est une Église qui risque de rester dans l’aveuglement et de s’installer dans son propre mal-être.
Et si nous restons assis dans notre aveuglement, nous continuons à ne pas voir nos urgences pastorales et les nombreux problèmes du monde dans lequel nous vivons.
S'il vous plaît, demandons au Seigneur qu'il nous donne le Saint-Esprit afin que nous ne restions pas assis dans notre aveuglement, un aveuglement qui peut s'appeler mondanité, qui peut s'appeler confort, qui peut s'appeler un cœur fermé. Ne restons pas assis dans notre aveuglement.
Au contraire, souvenons-nous de ceci : le Seigneur passe, le Seigneur passe chaque jour, le Seigneur passe toujours et s’arrête toujours pour soigner notre cécité.
Et moi, est-ce que je l'entends passer ? Ai-je la capacité d'entendre les pas du Seigneur ?
Ai-je la capacité de discerner quand le Seigneur passe ?
Et il est beau que le Synode nous exhorte à être Église à l’image de Bartimée : communauté de disciples qui, en entendant le Seigneur passer, ressentent le frisson du salut, se laissent réveiller par la force de l’Évangile et commencent à crier vers Lui.
Elle le fait en reprenant le cri de toutes les femmes et de tous les hommes de la terre : le cri de ceux qui souhaitent découvrir la joie de l’Évangile et de ceux qui s’en sont éloignés ; le cri silencieux de ceux qui sont indifférents ; le cri de ceux qui souffrent, des pauvres, des marginaux, des enfants esclaves du travail, réduits en esclavage dans tant de régions du monde pour le travail ; la voix brisée, entendons cette voix brisée de ceux qui n’ont même plus la force de crier vers Dieu, soit parce qu’ils n’ont pas de voix, soit parce qu’ils se sont résignés.
Nous n’avons pas besoin d’une Église qui s’assoit et abandonne, mais d’une Église qui accueille le cri du monde et - je tiens à le dire, peut-être que certains seront scandalisés - une Église qui se salit les mains pour servir le Seigneur. Nous arrivons ainsi au deuxième aspect : si au début Bartimée était assis, nous voyons qu’à la fin, au contraire, il le suit sur la route.
Il s’agit d’une expression typique de l’Évangile qui signifie : il est devenu son disciple, il s’est mis à sa suite En effet, après avoir crié vers lui, Jésus s’est arrêté et l’a fait appeler.
Bartimée, tout assis qu’il était, se lève d’un bond et, immédiatement après, retrouve la vue.
Désormais, il peut voir le Seigneur, il peut reconnaître l’œuvre de Dieu dans sa vie et il peut enfin marcher à sa suite.
Il en va de même pour nous, frères et sœurs : lorsque nous sommes assis et installés, lorsque même en tant qu'Église nous ne trouvons pas la force, le courage et l'audace, la parrhésie nécessaire pour nous relever et reprendre le chemin, s'il vous plaît, souvenons-nous de toujours revenir au Seigneur, de revenir à l’Évangile.
Revenir au Seigneur, revenir à l'Évangile. Encore et encore, quand il passe, nous devons écouter son appel, qui nous remet debout et nous sort de l’aveuglement. Et puis le suivre à nouveau, marcher avec lui sur la route. Je le répète : de Bartimée, l’Évangile dit qu’ « il suivait Jésus sur le chemin ».
C’est une image de l’Église synodale : le Seigneur nous appelle, il nous relève quand nous sommes assis ou tombés, il nous redonne la vue pour que, à la lumière de l’Évangile, nous puissions voir les angoisses et les souffrances du monde ; et ainsi, remis debout par le Seigneur, nous faisons l’expérience de la joie de le suivre sur la route.
Nous suivons le Seigneur sur la route, nous ne le suivons pas enfermé dans notre confort, nous ne le suivons pas dans les labyrinthes de nos idées : nous le suivons sur la route.
Et souvenons-nous toujours : ne pas marcher seuls ou selon les critères du monde, mais marcher sur la route, ensemble, derrière Lui et avec, marcher avec Lui. Frères, sœurs : pas une Église assise, une Église debout.
Pas une Église silencieuse, une Église qui entend le cri de l’humanité.
Pas une Église aveugle, mais une Église éclairée par le Christ qui apporte aux autres la lumière de l’Évangile.
Pas une Église statique, une Église missionnaire, qui marche avec le Seigneur sur les routes du monde.
« Telle est l'Église synodale : une communauté dont la primauté réside dans le don de l'Esprit, qui nous rend tous frères dans le Christ et nous élève jusqu'à Lui. Sœurs et frères, poursuivons donc, avec confiance, notre chemin ensemble.
À nous aussi, aujourd’hui, la Parole de Dieu répète, comme à Bartimée : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle ».
Est-ce que je me sens appelé ? Voici la question à poser. Est-ce que je me sens appelé ?
Je me sens faible et je ne peux pas me lever ? Est-ce que je demande de l'aide ?
S'il vous plaît, déposons le manteau de la résignation et confions nos cécités au Seigneur.
Levons-nous et apportons la joie de l'Évangile, portons là dans les chemins du monde. »
+ FRANCISCUS.
ARSIMONT – PAROISSE ST-JEAN BAPTISTE.
Messe à la chapelle mardi à 19h et jeudi à 9h00.
- DIMANCHE 11 à 11h : 4ème Dimanche de Pâques
Yvette RIGAL.
- JEUDI 15 à 9h (C) : ./.
- DIMANCHE 18 à 11h : 5ème Dimanche de Pâques
Victor ROLAND, Maurice ROLAND et Alice HOUGARDY, Désiré WAUTELET et Gabrielle DELISSE, Familles ROLAND-WAUTELET ; Émilie et Jean-Marc GOSSET.
- JEUDI 22 à 9h (C) : ./.
- DIMANCHE 25 à 11h : 6ème Dimanche de Pâques
Florent DEMANET, Marie Catherine DUVIVIER et leur fils Pascal. ! ! !
- JEUDI 29, Ascension du Seigneur : Messe à 10h à Auvelais.
- DIMANCHE 1er juin à 11h : 7ème Dimanche de Pâques
Défunts oubliés de la paroisse.
- JEUDI 5 à 9h (C) : ./.
- DIMANCHE 8 à 11h : Pentecôte
Louis CHARLES.
- JEUDI 12 à 9h (C) : ./.
- DIMANCHE 15 à 11h : Sainte Trinité
Marie-Madeleine CORNILLY ; Albine PiERRET, Famille GILSON-PIERRET.
- JEUDI 19 à 9h (C) : ./.
- DIMANCHE 22 à 11h : Saint Sacrement
Sébastien CULOT.
AUVELAIS CENTRE – PAROISSE ST- VICTOR.
- Mercredi 14/05 : A SAINT ANTOINE.
- Vendredi 16/05 : 9h00 : /.
- DIMANCHE 18/05 : 10h00 : 5ème dimanche de Pâques
FAMILLE MARS BARBIAUX ET RIGUELLE CORNELIS ; ROGER ET PIERRE HARTE ; FAMILLES LEGRAIN BUREAU GILLES.
- Mercredi 21/05 : 9h00 : A SAINT ANTOINE.
- Vendredi 23/05 : 15h00 : /.
- DIMANCHE 25/05 : 10h00 : 6ème dimanche de Pâques.
- Mercredi 28/05 : 9h00 : /.
- JEUDI 29/05 : 10h00 : ASCENSION.
- Vendredi 30/05 : 9h00
JEUNES EN DIFFICULTE
- DIMANCHE 01/06 : 10h00 : 7ème dimanche de Pâques
PIERRE BOLLET, LES ÉPOUX BUORA EVRARD, LES ÉPOUX EVRARD PARFONRY, ROGER BOLLET, MARIE HENRARD ; CLAUDINE BOTTE ;
FAMILLES NOËL MALLIEN QUERTINMONT ; ANDRÉ DETIENNE.
- Mercredi 04/06 : 9h00 : /.
- Vendredi 06/06 : 9h00
CESAR URBINA ET CARLOS URBINA.
- DIMANCHE 08/06 : 10h00 : PENTECÔTE:
DIEUDONNÉ HANOULLE ; FAMILLES LEGRAIN BUREAU GILLES ; HADELIN ET ALAIN BINAME.
- Mercredi 11/06 : 9h00 : / .
- Vendredi 13/06 : 9h00
JEUNES EN DIFFICULTE.
- DIMANCHE 15/06 : 10h00 : SAINTE TRINITE
ANGELO ET GINO PARISI, GILBERTE DE ROO ; ERIC DENISON ; JEAN PIRARD ; ANDRE DETIENNE.
- Mercredi 18/06 : 9h00 : / .
- Vendredi 20/06 : 9h00 : / .
- DIMANCHE 22/06 : 10h00 : SAINT SACREMENT
ANDRE ET MADELEINE BOURGUIGNON, NICOLE CHAVET.
AUVELAIS LA SARTHE – PAROISSE STE BARBE.
- Samedi 17/05 : 18h. 5ème dimanche Pâques C
les défunts des familles IURMAN - QUALIZZA, CUYPERS – LAMBOIS Marie-Paule CULOT ; Arthur DECOUX et Renée LARET
- Samedi 24/05 : 18h. 6ème dimanche Pâques C
collecte pour les chaises Claude FEUILLEBOIS ; Angèle JASSOGNE et Maurice BUTACIDE
- Mercredi 28/05 : 18h30’ ASCENSION
- JEUDI 29, Ascension du Seigneur : Messe à 10h à Auvelais.
- Samedi 31/05 : 18h. 7ème dimanche Pâques C
les défunts de la famille JACQUEMIN Marie-Thérèse TRICOT, Damien, Fabrice et André BEGUIN
- Samedi 07/06 : 18h. PENTECÔTE
Maggy, Charles et Yungi OGER, les défunts des familles OGER - NOIRET
- Samedi 14/06 : 18h. TRINITE
collecte pour les chaises
- Samedi 21/06 : 18h. St SACREMENT
les prêtres de notre paroisse qui ont rejoint la maison du Père
VELAINE – PAROISSE ST-MARTIN.
- Dimanche 18/ 05 : 9h: 5e Dimanche de Pâques.
Fam IURMAN-QUALIZZA, CUYPERS-LAMBOIS; Vincent STARZINSKY et défunts de la famille STARZINSKY MOHYMONT.
- Dimanche 25/05: 9h: 6e Dimanche de Pâques.
Irma BAÏTA.
- JEUDI 29, Ascension du Seigneur : Messe à 10h à Auvelais.
- Dimanche 01/06: 10h: 7e Dimanche de Pâques. PREMIÈRES COMMUNIONS.
- Dimanche 08/06: 11h: Pentecôte. Messe des Familles.
Luigi BAÏTA.
- Dimanche 15/06: 9h: Sainte Trinité.
Albert MOHYMONT et défunts des familles apparentées.
- Dimanche 22/06: 9h: Saint-Sacrement.
Etienne SEVERIN et défunts de la famille LARSIMONT-JEANMART.
D A N S N O S C O M M U N A U T É S . . .
ONT COMMENCÉ LEUR CHEMIN DE BAPTISÉS :
Ezéchiel STOCKMAN, fils de Steven et Charlotte RECHT, le 05/04 à La Sarthe
Thalya SABA, fille de Sylvester et Atena KONTOMANOULIS, le 06/04 à Velaine.
Valentin et Romain BAUDUIN, fils de Jérôme et Wendy FELTEN, le 12/04 à Auvelais.
oélia ANTOINE, fille de Florian et Natacha LUCAS, le 12/04 à Auvelais.
Nala REMY, fille de Mickaël et Stéphanie DINE WETH, le 19/04 à Velaine.
Inès NEETENS, fille de Geoffrey et Rachel REVILLOD, le 19/04 à Velaine.
Maria Kasandra GOMAND, fille de Eric et Virginie HOLDERBEKE, le 19/04 à Velaine.
Shana PHILIPPART, fille de Michaël et Océane JANSSENS, le 03/05 à Auvelais.
Marcus BASSO, fils de Dominique et Emilie GARIGLIANI, le 03/05 à Auvelais.
D A N S N O S C O M M U N A U T É S . . .
SONT ENTRÉS DANS UNE AUTRE PRÉSENCE :
Séverine NISET, compagne de Camille MANISCALCO, 48 ans.
Les funérailles ont été célébrées à La Sarthe le 07/04.
Jean-Claude RADELET, 69 ans.
Les funérailles ont été célébrées à La Sarthe le 08/04.
Josette VIGNERON, veuve de André HANQUET, 87 ans.
Les funérailles ont été célébrées à Auvelais le 17/04.
Sylvia FEDEL, veuve de Mario SVALDI, 97 ans.
Les funérailles ont été célébrées à Velaine le 05/05.
Paulette DUBOIS, épouse de Philippe DEBROUX, 66 ans.
Les funérailles ont été célébrées à Arsimont le 06/05.
Ça se passera bientôt …
1564,98 euros !
C’est le montant cumulé des collectes de carême dans nos paroisses (994,35), de la soirée carême le 26 mars (468,63) et de la vente de crayons par les enfants (102,00) qui a été versé a Entraide et Fraternité en soutien notamment des communautés du Pérou.
Merci pour cette belle générosité.
Anniversaire de la chapelle des motards :
messe devant la chapelle à 9h30 rue du Pont-à-Biesmes le jeudi de l’Ascension, suivie d’une balade.
Fête de l’Ascension :
messe la veille le 28/05 à 18h30 à La Sarthe ou le jeudi 29/05 à 10h à Auvelais.
Laissons au Pape François ces derniers mots pour nous parler de l’Ascension.
C’est parmi les chants de joie que Jésus est monté au ciel, où il siège à la droite du Père.
Il a englouti la mort pour que nous devenions héritiers de la vie éternelle (cf. 1 P 3, 22).
L’Ascension du Seigneur n’est donc pas un détachement, une séparation, un éloignement de nous, mais elle est l’accomplissement de sa mission : Jésus est descendu jusqu’à nous pour nous faire monter jusqu’au Père ; il est descendu pour nous élever ; il est descendu jusqu’aux profondeurs de la terre pour que le Ciel s’ouvre au-dessus de nous. Il a détruit notre mort pour que nous recevions la vie, et pour toujours.
C’est le fondement de notre espérance : le Christ est monté au ciel et porte dans le cœur de Dieu notre humanité pleine d’attentes et de questions, pour nous donner la confiance sereine que là où il est, tête et premier-né, nous aussi, ses membres, nous serons unis dans la même gloire (cf. Préface de l’Ascension).
Frères et sœurs, c’est cette espérance, enracinée dans le Christ mort et ressuscité, que nous voulons célébrer, accueillir et annoncer au monde entier au cours du prochain Jubilé. Il ne s’agit pas d’un simple optimisme – un optimisme humain – ou d’une attente éphémère liée à une quelconque sécurité terrestre, non, il s’agit d’une réalité déjà accomplie en Jésus et qui nous est également donnée chaque jour, jusqu’à ce que nous ne fassions plus qu’un dans l’étreinte de son amour.
L’espérance chrétienne – écrit saint Pierre – est « un héritage qui ne connaîtra ni corruption, ni souillure, ni flétrissure » (1 P 1, 4). L’espérance chrétienne soutient le chemin de notre vie même quand il est tortueux et éprouvant ; elle ouvre devant nous les voies de l’avenir quand la résignation et le pessimisme voudraient nous retenir prisonniers ; elle nous fait voir le bien possible quand le mal semble l’emporter.
L’espérance chrétienne nous insuffle la sérénité quand le cœur est alourdi par l’échec et le péché ; elle nous fait rêver d’une humanité nouvelle et il nous rend courageux dans la construction d’un monde fraternel et pacifique quand cela ne semble pas valoir la peine de s’y engager.
C’est cela l’espérance, le don que le Seigneur nous a donné au baptême. Chers amis, élevons nos cœurs vers le Christ, pour devenir des chanteurs d’espérance dans une civilisation marquée par trop de désespoirs. Avec nos gestes, avec nos paroles, avec nos choix quotidiens, avec la patience de semer un peu de beauté et de bonté partout où nous sommes, nous voulons chanter l’espérance, pour que sa mélodie fasse vibrer les cordes de l’humanité et réveille dans les cœurs la joie, réveille le courage d’embrasser la vie. (…)
Il nous semble, disait Romano Guardini, que notre époque soit celle de l’éloignement de Dieu, où le monde se remplit de choses et où la Parole du Seigneur décline.
Mais il ajoute : « Le temps viendra, une fois les ténèbres vaincues – où l’homme demandera à Dieu :
“Seigneur, où étais-tu donc ?”, alors il entendra à nouveau la réponse : “Plus près de toi que jamais !”
